« Un entre­pre­neur est tou­jours seul, se sent seul et n’est ani­mé que par son instinct de survie. Il a une façade à tra­vers laque­lle rien n’est per­cep­ti­ble de l’extérieur, il vit sur deux univers, le sien et le reste du monde. Je revois les heures passées avec les avo­cats, les compt­a­bles à pré­par­er des assem­blées annuelles. Je revois les heures passées dans les shows à Las Vegas, Chica­go ou Atlanta. Je revis les mon­tagnes russ­es qu’a été ma vie. La peur aux tripes, la rage au cœur, par­fois un peu de bon­heur mais tou­jours l’incertitude de ce qui pour­rait arriv­er. » Minu­it moins cinq est le par­cours d’un homme né à Casablan­ca en 1949 et qui n’aurait jamais imag­iné les sil­lons que la vie allait lui trac­er et lui faire décou­vrir alors que tout enfant il sen­tait que son monde allait être boulever­sé. D’un pre­mier dépayse­ment géo­graphique vers la France suivi d’un autre vers le Cana­da à un dépayse­ment cul­turel et d’un monde qui passe de la char­rette tirée par des chevaux à la révo­lu­tion infor­ma­tique tout n’était que sur­prise. Après une for­ma­tion d’ingénieur et avoir tra­vail­lé pour deux très gross­es sociétés améri­caines, l’auteur se lancera en affaire et son par­cours l’amènera à met­tre deux com­pag­nies en bourse dans le domaine des télé­com­mu­ni­ca­tions, à lever de l’argent à Wall Street, Toron­to, Boston, San Fran­cis­co. Un par­cours fait d’une longue suc­ces­sion de suc­cès et de revers; de tri­om­phes et de déboires, mais où finale­ment l’auteur a su faire face à tous les défis avec comme seule arme l’instinct, la ténac­ité et la chance.