Décou­vrez l’être humain der­rière l’un des meilleurs quarts-arrières de l’histoire du foot­ball pro­fes­sion­nel. Le nom d’Anthony Calvil­lo est syn­onyme de suc­cès, de records et de vic­toires. En 20 saisons dans la Ligue cana­di­enne de foot­ball, il a soulevé la coupe Grey 3 fois et a surtout gag­né le cœur des Mon­tréalais et des Québé­cois. Au moment de pren­dre sa retraite comme quart-arrière des Alou­ettes de Mon­tréal, il était le meilleur passeur de l’histoire du foot­ball pro­fes­sion­nel ! Mais avant d’atteindre les plus hauts som­mets de son sport, le Cal­i­fornien d’origine a con­nu sa part de dif­fi­cultés et d’obstacles. Il a gran­di dans un quarti­er défa­vorisé de La Puente, en ban­lieue de Los Ange­les, avec ses par­ents, ses deux frères et sa sœur. Les enfants ont été les témoins de vio­lence con­ju­gale, puisque leur père s’en pre­nait sou­vent à leur mère et détru­i­sait tout dans la mai­son lors de ses crises. Ce qui a per­mis au jeune Antho­ny de rester dans le droit chemin, c’est le sport. Il jouait au base­ball, au bas­ket­ball, au foot­ball, et il fai­sait même de l’athlétisme, redou­blant d’efforts pour obtenir à l’école les bonnes notes néces­saires pour rester mem­bre des équipes de sport. Après s’être bat­tu pour gag­n­er sur le ter­rain, Antho­ny Calvil­lo a égale­ment dû le faire dans sa vie per­son­nelle, lorsque sa femme, Alex­ia, a dû lut­ter con­tre un can­cer des gan­glions lym­pha­tiques et qu’il a lui-même rem­porté sa bataille con­tre un can­cer de la glande thy­roïde. Voilà une vie inspi­rante mar­quée du sceau de la vic­toire et de la détermination.