Alors qu’elle vient à peine de perdre sa mère, Rosalie s’apprête à donner la vie pour la première fois. Dans cet étrange paradoxe, elle est ballotée entre la douleur du deuil et la joie d’être mère à son tour. Rapidement, elle se campe dans son incrédulité quant à la vie après la mort et est exaspérée par les croyances des gens, notamment celles de son conjoint. Lorsqu’elle apprend que Daphné, sa fille, est atteinte d’une rare malformation et qu’elle souffre d’une cécité complète et irréversible, son incrédulité en est exacerbée. Elle et son conjointe se réfugient dans l’amour qu’ils portent à leur fille. Mais à sept ans, Daphné s’ouvre à une dimension spirituelle inattendue et visite régulièrement l’âme de la mère de Rosalie, sa grand-mère décédée. Celle-ci lui apprend que lorsqu’elle dort, elle quitte son corps de chair et ne connaît plus les contraintes de la vie physique ni les limitations de son corps. Daphné découvre ainsi les fleurs qu’elle affectionne tant et les couleurs que lui empêche de voir sur la terre. Au matin, elle rapporte les souvenirs de ses visites nocturnes et commencent à peindre malgré son handicap visuel. Intriguée par les révélations surprenantes de sa fille et sa carrière de peintre aveugle, Rosalie est poussée dans ses derniers retranchements. S’ouvrira-t-elle à la dimension spirituelle? Et si c’était justement la mission de Daphné?