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La femme meurt en juillet

Paru le 28 septembre 2022
La femme meurt en juillet
Auteur·rice·s
Format
Papier
Maison d'édition
Kiosque
1206
Prix 20.95$
Français
Dans ce recueil, Mélanie Béliveau traite du can­cer, de son traite­ment et des séquelles tant physiques que psy­chologiques. Sans détour aucun, la poète fait vivre au lecteur le par­cours qui va de la chirurgie jusqu’à sa recon­quête de la féminité et de la suite des choses. Ce périple est celui d’une femme en par­ti­c­uli­er, mais il représente égale­ment celui de tant d’autres. Tout y est abor­dé, par­fois très déli­cate­ment, par­fois crû­ment. Il y est ques­tion de l’anesthésie et de la chirurgie, de la con­science embrouil­lée de la poète quand elle sort des « vapes », de ce qu’elle retient de son expéri­ence des ban­dages, du drain, du retrait des équipements, des traite­ments, de l’équipe médi­cale… Au cours de ce long chem­ine­ment, on lit, en poésie, le sen­ti­ment d’abandon, ce moment où la vraie bataille com­mence pour la poète, qui abor­de ensuite la péri­ode du « foulard », des vête­ments amples cachant la poitrine et de tout ce qui domine les pre­miers jours de con­va­les­cence à la mai­son. Arrive ensuite une cer­taine révolte. le bais­er inachevé la glace trop mince le but man­qué de peu on doit se relever avant de s’attraper un pro­jec­tile dans l’œil là où le mas­cara coule dans l’océan d’un livre pour enfant La femme meurt en juil­let racon­te la femme qui vit en la poète, celle d’avant la mal­adie. C’est un livre dur, franc, direct. Un livre qui fait mal, mais qui, au fil des pages, per­met aus­si au lecteur d’assister à la réc­on­cil­i­a­tion de cette femme avec le can­cer. Peu à peu, on com­prend que la poète apprend à s’aimer elle-même et à aimer l’autre à nou­veau. Elle recom­mence à vivre, autrement. Ce livre bous­cule sou­vent le lecteur, mais il le touche égale­ment comme une caresse. Il donne à écouter une voix qui évolue du car­ac­tère clin­ique d’un éclairage trop fort jusqu’aux rayons chaleureux d’un soleil empli d’espoirs.
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