Quand on a le SGT, on a parfois l’impression d’être un pantin. Quand on présente des tics, c’est comme si la personne qui manipule les fils du pantin manquait de délicatesse. Résultat : les fils s’emmêlent, on fait des mouvements et des sons bizarres et on a l’impression de ne plus contrôler notre corps. Le SGT cause généralement une détresse psychosociale importante, particulièrement en ce qui a trait à l’anxiété sociale, à l’image de soi, à l’estime de soi et aux habiletés relationnelles. Il apparaît donc primordial de sensibiliser la population en général, mais aussi les intervenants des milieux scolaire, social et de la santé afin que les personnes atteintes du syndrome puissent obtenir le soutien dont elles ont besoin. La psychologue Anick Laverdure, Psy. D., répond ici à dix questions fréquemment posées par les parents, les enseignants et les intervenants qui accompagnent des jeunes aux prises avec le SGT afin de leur offrir des assises claires pour élaborer leurs interventions et pour soutenir les jeunes dans les différentes sphères de leur vie.