Mariève est jeune femme comme les autres : elle a un travail qu’elle adore, une carrière d’artiste peintre en progression, un appartement, un chien, des amis qui l’aiment. Des rêves, des attentes. Un peu « sorcière », elle perçoit ou ressent ce qui va arriver avant que cela ne se produise. Et il y a ce vide vertigineux à l’intérieur d’elle qui la surprend parfois, souvent gommé par la présence des autres ou d’activités préformatées: soirées bien arrosées et agrémentées d’autres substances, flirts sans lendemain… La vie d’une célibataire de son temps, quoi. Jusqu’à cette nuit d’encre, la première de l’année, où elle éclatera en mille miettes au milieu de la route, à 13161 kilomètres de chez elle. Au-delà de la fatalité, Un jour, la vie m’a envoyé un camion est le récit d’une lente reconstruction à partir de morceaux recollés un à un avec beaucoup de patience et de poudre d’or. C’est également l’histoire de la transformation d’une femme en une version plus forte d’elle-même, d’une redécouverte des « sens » et de soi, d’une reconquête du bonheur vrai et de la vie, tout simplement.