Dans une société où se mul­ti­plient les courants prô­nant une retraite hâtive et où notre rap­port au boulot paraît de plus en plus indis­so­cia­ble de la quête du bon­heur, René Bolduc s’intéresse à la rela­tion intrin­sèque que nous entretenons avec le tra­vail depuis les débuts de l’ère indus­trielle. Faut-il souhaiter tra­vailler le moins pos­si­ble ? Com­ment se fait-il que cer­taines per­son­nes s’investissent tant dans leur tra­vail alors que d’autres tra­vail­lent aus­si peu qu’elles peu­vent se le per­me­t­tre ? Com­ment les nou­velles tech­nolo­gies trans­for­ment-elles notre per­cep­tion du tra­vail ? Com­ment util­isons-nous notre temps soi-dis­ant libre ? Est-ce que le tra­vail nous empêche de men­er une vie sig­ni­fica­tive ou, au con­traire, con­tribue-t-il à notre épanouisse­ment ? Voici quelques-unes des ques­tions que René Bolduc, pro­fesseur de philoso­phie, abor­de dans cet essai exploratoire où la pen­sée de l’auteur croise celle d’autres théoriciens pour ouvrir des pistes de réflex­ion qui seront cer­taine­ment utiles à quiconque s’est déjà demandé, par delà les évi­dences, Mais pourquoi travailler ?