Gauvreau est mort. Mais il hante toujours les toits de Montréal. Son esprit se remémore, flotte, saute et chute dans ce récit onirique où le fantôme du poète raconte la vie d’avant son décès. C’est un livre fabuleux que Thierry Dimanche a écrit, en invoquant Claude Gauvreau. Une confession émouvante, une méditation étrange. Une œuvre. Je ne suis pas mort et je ne disparais pas. Les résidus de mon désir insistent, ils persistent à me rôtir dans leur enfer rose animal. Ma parole se placarde sur les cinq dimensions du monde qui m’entoure. Plongé dans une grappe de rêves récurrents, je suis détenu dans mon œuvre mêlée au monde, en attendant…