Déjà aux pris­es avec une atroce his­toire de meurtre con­ju­gal impli­quant un polici­er, Fran­cis Pagliaro n’accepte qu’à con­trecœur la tâche sup­plé­men­taire que lui con­fie son supérieur. Gaé­tan Rivard, détenu à la prison de Don­na­cona et si près de sa libéra­tion, vient de ten­ter de se sui­cider et, puisque Pagliaro le con­naît bien, le min­istère de la Sécu­rité publique voudrait qu’il enquête afin de décou­vrir ce qui a poussé l’ancien phar­ma­cien à pos­er ce geste. Pour y par­venir, le ser­gent-détec­tive devra rou­vrir le dossier con­cer­nant les meurtres de Flo­rence Lussier et de son fils Jérémie, com­mis vingt et un an plus tôt. Plus il fouille, plus il réalise à quel point les aveux de Rivard, à l’époque, avaient sim­pli­fié le tra­vail des policiers. Mais c’est lorsqu’il met la main sur un dessin réal­isé par Jérémie qu’il repense à sa dernière vis­ite à Rivard, quelques jours avant sa ten­ta­tive de sui­cide. Au terme de la courte ren­con­tre, le détenu lui avait remis une feuille de papi­er accom­pa­g­née d’un con­seil laconique : « Gardez ça… Ça vous sera utile à présent. » Or, bien que com­por­tant quelques dif­férences, le cro­quis de Rivard représente vis­i­ble­ment la même scène que celui du petit Jérémie. La clef de toute cette énigme – dont le nom du vrai coupable ! – serait-elle dis­simulée dans ce dessin ?