Que ceux qui m’aiment me sauvent est une mise à nu lyrique et crue des physiques de la colère et de l’effondrement mental. Tu vas trouver ça bizarre, mais j’avais envie de me rappeler les secousses de ma lente noyade. C’est pas pour faire pitié : nos naufrages sont sûrement différents, mais je sais que la peur, avaler la tasse, entraîner des lifeguards dans la tourmente, ça t’arrive aussi. Entre des chevaux, des chiens, deux autruches, un vampire, des morts pis une couple de chansons d’amour, j’ai découvert que la noyade n’est parfois qu’une plongée nécessaire vers soi. Ouin, je suis rendu là.