Un récit autobiographique éclaté et hybride aux frontières de l’autofiction Tout commence par un appel téléphonique et une invitation à aller voir un père mourant. Dans la chambre d’hôpital s’enclenche la mémoire et l’autrice revit la violence et les insultes du paternel. Elle le décrit dans tous ses désastres. Des situations troublantes sont révélées ; des coups et des abus détruisent toute la famille, et même le chien remonte du sous-sol l’arrière-train affaissé, la colonne vertébrale tordue. Dans ce récit sans compromis ni demi-mots, l’autrice dévoile tous ses traumatismes, de l’enfance à l’âge adulte. Ceux qui l’ont hantée, mais aussi ceux qui l’ont créée ou définie. Elle montre ses combats et ses hésitations. Que fait-on d’un père mort dont on ne veut plus ?