Flo­rence K a pub­lié il y a six ans Bue­na vida, le réc­it de son grave épisode de dépres­sion. Depuis ces événe­ments, la san­té men­tale est un domaine qui la fascine, la pas­sionne et l’anime tout autant que la musique. Au fil du temps, elle est retournée sur les bancs d’école pour l’étudier, s’est défendue con­tre les rechutes et a vu son trou­ble de san­té men­tale évoluer. Elle a reçu en 2017 un diag­nos­tic de trou­ble bipo­laire de type II. À par­tir de ce moment, avec un suivi et un traite­ment adap­té, elle a pu attein­dre un équili­bre durable. Nue­va vida, c’est le réc­it d’un chem­ine­ment vers une nou­velle vie. C’est la preuve que, comme les chats, on peut retomber sur ses pattes neuf fois, sinon plus. Comme l’écrit le psy­chi­a­tre Hubert Wal­lot, qui signe la pré­face de l’ouvrage : « La mal­adie men­tale n’est pas le con­traire de la san­té men­tale, pas plus que la mal­adie physique n’est le con­traire de la san­té physique. Quelqu’un ayant une mal­adie soignée peut être en san­té, et son hand­i­cap per­ma­nent peut être pris en compte dans un pro­jet de vie du reg­istre de la san­té. Flo­rence K l’explique très bien avec l’expérience dont elle nous fait part, et ain­si elle com­bat la stig­ma­ti­sa­tion et le désespoir. »