Thara Charland a mené, durant les cinq dernières années, une enquête sur l’identité de son père et sur le mythique parc Belmont. La maison familiale des Charland à Cartierville était en effet située à deux pas du « Coney Island de Montréal ». Depuis, l’autrice n’a cessé d’essayer de comprendre comment habiter à côté d’une fête perpétuelle quand notre vie n’est tissée que de drames répétés. « L’été au parc Belmont », c’est aussi une bague de fiançailles renvoyée par la poste, une femme qui oublie le visage de son mari, un père alcoolique qui rentre dans un char de police. C’est la corne sur les pouces de Mamie, un psychanalyste récalcitrant, une boule de pétanque échappée sur un gros orteil et les grenouilles attrapées dans des criques boueuses. C’est enfin un balcon de chalet où se sont effacées les traces de la mort.