Saint-Hubert, juin 1900. Théophile Martin, veuf depuis l’automne précédent, annonce à ses quatre filles et à son garçon qu’il va se remarier. La future belle-mère est la séduisante veuve Artémise, cousine par alliance de sa défunte femme. À son grand étonnement, la nouvelle n’est pas très bien accueillie, si bien qu’une mutinerie s’organise aussitôt dans la fratrie. Les enfants doivent d’abord passer plusieurs jours au foyer des Landry à Saint-Mathias pour apprendre à mieux connaître leur nouvelle « mère », de même que son fils Honoré, avant la célébration de l’union. Cette tentative de la faire accepter et aimer échoue lamentablement. De retour à Saint-Hubert, un mois plus tard, Artémise craque. La « trâlée » Martin, elle, se questionne sur le chemin que doit emprunter leur famille. Les affres du deuil, les espoirs déçus et le ressentiment pourront-ils céder leur place au profit de l’ouverture et de la compassion ? Le clan ébranlé, inspiré par le chant des cloches de l’église, pourra-t-il vibrer enfin au son des volées joyeuses d’un bonheur retrouvé ?