J’ai écrit ce livre sur le chemin du retour entre ma fin et demain. En suivant mon ombre, j’ai retrouvé ma voix, lavée à grande eau. Elle semblait m’attendre. Je l’ai regardée. J’ai eu peur de m’y mettre les pieds. Le temps s’est suspendu. Le tableau est devenu solide. Je m’y suis accrochée. Puis j’ai compris. Parler. Voilà le voyage auquel je me suis conviée. — VCG