1908. Florence Nightingale Graham s’installe à New York, là où tous les espoirs sont permis. La Canadienne a quitté Toronto et un emploi qui ne la satisfaisait pas dans le but de devenir une femme riche, moderne et puissante. À la fin de la vingtaine, elle n’a pas une minute à perdre pour atteindre son objectif. Trois mois après son arrivée dans la métropole, elle fait une rencontre décisive qui la conduira à faire carrière dans l’industrie des cosmétiques. Elle réalise alors que ce domaine comporte son lot de défis, mais qu’il peut s’avérer lucratif pour celle qui consent à y mettre les efforts nécessaires. Et Florence apprend vite. Bientôt, elle se sent prête à voler de ses propres ailes. D’abord simple associée d’un salon de beauté, elle ouvre un commerce sur la très prestigieuse 5e Avenue, au coeur de Manhattan, où les succès s’enchaînent rapidement. Ambitieuse, elle en veut toujours plus. Elizabeth Arden, l’entreprise qui porte le nouveau nom qu’elle s’est donné, devient sa raison de vivre. La concurrence est féroce et elle doit s’investir tout entière si elle souhaite dominer le marché. Et au prix de ses sacrifices innombrables, celle que l’on surnomme « la dame en rose » dans le milieu ne se contentera de rien de moins qu’un couronnement comme reine des produits de beauté.