Ce journal de deuil est né dans un moment d’impuissance à aider une voisine lors du décès de son mari. Il devient un terrain où germe la force de vie. Des écrits sans chronologie, au rythme des émotions du moment et des circonstances dans des corps chamboulés par la peine et les souvenirs, décrivent l’écoute et les partages entre deux femmes endeuillées. Elles entreprennent de vivre en fonction de leurs besoins tout en relevant les défis de leur nouvelle vie. Elles ont un but commun : demeurer dans leur maison le plus longtemps possible en suivant les saisons au bord du fleuve. Le journal est devenu un support, un moyen d’entraide et surtout la naissance d’une amitié. Marie est le déclencheur, le carburant, la complice d’Alice. Celle-ci tient le journal et livre ses réflexions sur leurs deuils respectifs. Elle observe les signes de guérison et les accueille avec gratitude.