Ce troisième et dernier tome de la série Histoire populaire de l’amour au Québec clôt le récit des mœurs de ce coin d’Amérique, de la Nouvelle-France jusqu’au seuil du Québec moderne : séduction, fréquentations, nuptialité, vie conjugale et familiale, séparation, divorce, bigamie, adultère, homosexualité́, pornographie, prostitution, sans oublier les célibataires, les veufs, les veuves et les individus entrés en religion. Le Québec des années 1860 à 1960 a connu une série d’évolutions, de crises et de tensions. La province s’industrialisation, s’urbanise et se bureaucratise. Elle connaît une forte émigration vers les États-Unis, les premières féministes remportent leurs premières batailles malgré la criminalisation de l’avortement, une guerre mondiale éclate, suivie de l’effervescence des Années folles, de la Grande Dépression et d’une autre guerre mondiale… Apparaissent alors les fameux enterrements de vie de garçon, les showers, la commercialisation du mariage et la popularisation de l’automobile, du cinéma, de la radio et la télévision. La société québécoise évolue et bénéficie de constant progrès en matière d’hygiène, de médecine et de moyens de contraception. À l’approche de la Révolution tranquille, le Québec subit un décalage de plus criant avec le discours de l’Église : la population aspire maintenant à autre chose. Histoire populaire de l’amour au Québec est un ouvrage de vulgarisation, mais jamais vulgaire, et bourré d’anecdotes souvent déconcertantes — ciel, nos aïeux ! Un passé à partager, parce que l’histoire de la vie privée appartient à tous.