Désabusé, narcissique, fragile et tourmenté, le narrateur d’Eschatologie semble planer au-dessus de la vie : il regarde tout de haut. Ce misanthrope qui voyage en première classe là où le travail le mène collectionne les aventures sans lendemain. Quand il se retrouve, comme tous les autres, confiné chez lui, il est convaincu d’assister à la fin d’un monde, à la fin de son monde. Avec son humour grinçant et son regard extralucide, Guillaume Lambert trace le portrait d’une époque de cruels paradoxes et de grande solitude.