Dessiner dans les marges et autres activités de fantôme relate le secondaire 3 de G., avec ses longs bouts vraiment poches où on se demande ça sert à quoi au fond, d’apprendre le sinus et le cosinus en maths, de faire un exposé oral pour ou contre les pipelines, de faire le même chemin aller-retour vers l’école, cinq jours par semaine, à croiser son kick toujours au même endroit dans les casiers et de ne jamais ramasser son courage assez fort pour dire plus que « salut ». C’est une ode aux élèves qui se croient transparents mais qui pourtant ont tout un biodôme de végétation en dedans d’eux.