En 1963, l’archiviste Ronald LeBlanc trouve un curieux manuscrit dans le grenier du presbytère de l’église Saint-Thomas à Memramcook, au Nouveau-Brunswick. Les 219 feuillets, écrits à la main, non datés et non signés, comprennent 5 contes inspirés du folklore acadien. Ronald Labelle a retracé l’origine de cette oeuvre, longtemps considérée anonyme, pour l’attribuer à la main de Thomas LeBlanc, journaliste bien connu du journal La Voix d’Évangéline. Le parcours singulier du journaliste et folkloriste Thomas LeBlanc est présenté en détail dans la première partie de l’ouvrage. On y apprend qu’après son décès en 1943, son impressionnante collecte de chansons traditionnelles avait été bien conservée, alors que le manuscrit des Contes d’Acadie était inconnu. L’identification de l’oeuvre et sa réception par le public forment la seconde partie de l’ouvrage. Les cinq textes qui composent le recueil sont présentés et situés dans leur contexte historique et culturel, permettant ainsi aux lecteurs d’en apprécier la portée.