Je n’écris pas ma conversion en mère, ce serait trop beau de correspondre à ce point à sa mise en scène, non, je suis mère parce que j’écris. C’est en poursuivant la cicatrice, en la traçant dans un carnet de conversion que la mère existe. Il y a eu l’incision, puis toi, et la cicatrice qui en reste n’est que superficielle, elle tient très bien à la peau, mais pas au reste. C’est peut-être parce qu’elle ne tient pas qu’il faut constamment la tailler et la recoudre et la retailler et l’écrire.