Le recueil Au plus près de l’absence se structure autour de la thématique de la mort. Le point de départ s’appuie en partie sur la pensée que la mort « défie le langage », impose en quelque sorte le silence. Sylvie Dion se demande : Y a‑t-il une réponse possible à la suite de ce constat ? Le recueil convie donc le lecteur à entendre trois voix qui sont toutes en quelque sorte des passagères du silence, soit : la voix de l’accompagnatrice, celle de la mourante, puis celle de l’endeuillée. Chacune d’entre elles doit faire œuvre de silence au-delà des mots prononcés devant l’inéluctable.