Andy’s Gone (trilo­gie) est une libre évo­ca­tion des mythes d’Antigone et d’Orphée spé­ciale­ment écrite pour un dis­posi­tif immer­sif où le groupe restreint de spec­ta­teurs et spec­ta­tri­ces reçoivent des casques d’écoute sans fil pour suiv­re l’intrigue. Andy’s Gone C’est l’histoire d’une cité assiégée par un dan­ger incon­nu. La reine Régine, pour pro­téger les habi­tants, a décidé de con­fin­er la pop­u­la­tion der­rière les murs. Hen­ri, son fils, est promis au pou­voir. Mais la nuit, Hen­ri change son nom pour Andy afin de s’amuser à faire du park­our sur les toits, ce qui l’amène à décou­vrir la vérité sur ce qui encer­cle la cité. Ce matin, nous sommes réfugiés dans un abri de la cité et Régine entre, affligée par le deuil de son fils, dont elle tente d’honorer la mémoire. Soudain, la voix de sa nièce Ali­son s’infiltre dans les casques et nous fait hésiter sur le réc­it des cir­con­stances de la mort d’Henri. Lorsque la jeune fille sur­git, elle fait tomber les masques et révèle que la men­ace au-dehors n’existe pas et que ce sont plutôt des migrants, arrivés par cen­taines et deman­dant asile, qui se pressent aux portes fer­mées de la ville. Régine refuse de les accueil­lir, mal­gré les deman­des d’Alison qui se révolte con­tre l’intransigeance de sa tante. S’amorce alors un affron­te­ment entre autorité et ordre, et désir d’espoir et de sol­i­dar­ité. La faille La révolte gronde tou­jours. Un jeune chanteur du nom d’Andy vient don­ner un con­cert dans la ville. Qui est-il vrai­ment? Et pourquoi Régine a‑t-elle accep­té sa venue? De vos yeux Andy a tra­ver­sé les murs afin de retrou­ver Ali­son et la ramen­er chez les vivants. Les deux ado­les­cents lut­tent entre la ten­ta­tion de céder à la mélan­col­ie et la néces­sité de con­tin­uer le combat.